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29 novembre 2022Négocier le prix d’une maison ne demeure pas une science exacte. Le vendeur essaie en effet le plus possible de s’acheminer vers le bout du prix plafond. Ce qui signifie que l’acheteur a encore une chance de négocier. En outre, de nombreux indices peuvent déjà montrer que le coût affiché est cessible. Les marges de négociation peuvent atteindre la moitié du prix de vente, selon les cas.
L’art de négocier n’est pas toutefois forcément inné. Savoir entamer la négociation, identifier exactement le prix plancher et ne pas se déstabiliser face à l’argument de l’interlocuteur nécessitent un certain équilibre. Celui-ci se trouve entre la bienveillance, l’analyse de la situation et la capacité de convaincre. Les lignes suivant vous livrent des points clés infaillibles à garder en tête avant et durant la discussion sur le prix d’un bien immobilier.
Négocier le prix d’une maison : étudier le marché local
Consistant à préparer ses arguments pour la négociation, cette étape dit de connaître les prix adoptés dans la ville où se situe le bien immobilier. Elle permet d’identifier l’existence d’une surcote sur le prix comparé à celui du marché et de calculer de combien ce coût est négociable. Certains vendeurs tentent en effet leur chance de vendre plus cher en faisant semblant de négliger le tarif pratiqué dans la concurrence locale, mais il considère celui-ci au fond d’eux.
Il convient donc de ne pas se focaliser uniquement sur le prix dit par le propriétaire pour repérer celui plus bas appliqué dans la zone d’emplacement du bien. Effectuer des estimations immobilières sur différents sites et chez différentes agences est primordial. Pour ce faire, l’intéressé doit se renseigner sur le prix au m2 des maisons similaires et consulter le prix des immobiliers vendus à proximité.
Évaluer l’état de la maison
L’intéressé a tout intérêt à être fin observateur durant la visite du bien immobilier et la lecture du DDT (Dossier de Diagnostic Techniques). Ce dernier est un document souvent mis à disposition des acheteurs, contenant des ponts de vue objectifs des experts sur l’état de la maison. Il peut également présenter les conclusions des pros sur les travaux de réhabilitation nécessaires dans un délai obligatoire, concernant tous les aspects de la construction : électricité, amiante ou plomb, isolation, etc.
Ces besoins de rénovation sont des arguments convaincants pour justifier le prix que l’acquéreur propose. Mais de combien peut-on baisser le prix d’une maison ? À condition que ces travaux soient à la charge de ce dernier, le propriétaire ressent sans doute la pression de faire baisser son prix de vente. Il est tout de même préconiser de faire attention à la façon d’aborder les défauts de l’habitation pour ne pas exaspérer le vendeur. Le but n’est pas de dénigrer la qualité de la marchandise, mais plutôt d’expliquer l’obligation de dépenser encore, en plus des charges d’acquisition.
Situation du défaut | Réduction de prix possible |
Luminosité (faible ou inexistante) | 5 à 10 % |
Étage sans ascenseur | 5 % |
Déterminer son budget pour l’achat
Il est impossible de proposer un prix sans même savoir le budget disponible pour l’achat. Pour avoir une idée bien claire sur sa capacité d’investir, il convient de faire un calcul sur la base des paramètres bien précis : apport personnel, situation professionnelle (salaire et contrat de travail, pouvoir d’achat, capacité de remboursement des prêts, etc. Pour ce faire, l’idéal est de se faire accompagner par un banquier ou un courtier en prêt, les simulations en ligne ne sont pas toujours fiables et présentent souvent des résultats loin de la réalité.
Il est important de préciser que le prix du bien immobilier n’est pas la seule dépense à prendre en compte dans l’estimation du coût total de l’opération. L’anticipation de quelques frais complexes comme les frais de notaire, les tarifs des travaux à faire pour rendre la maison vivable et le coût du déménagement est aussi nécessaire.
Libérer une marge de manœuvre pour négocier le prix d’une maison
Maintenant, vous avez déjà terminé l’analyse de la situation, déterminé le coût que vous jugez adapté à la valeur de la maison et défini le budget que vous êtes prêt à consacrer pour l’achat. Il est donc temps de sauter le pas. Proposez un prix au propriétaire, mais ne dites celui que vous visez réellement dès le début de votre négociation. Il est préconisé de commencer par une somme beaucoup au-dessus de l’ordre de 10 % à 15 % de moins.
En effet, le vendeur va encore dire une contre-proposition au premier prix indiqué. Il peut aussi demander de faire un effort pour l’augmentation de celui-ci. Notez que lui aussi connait très bien les rouages de la négociation. Ne plus présenter des autres propositions à part la première peut lui donner que vous n’êtes pas vraiment prêt à acquérir le bien immobilier. La marge de manœuvre permet donc de se montrer plus flexible tout en esquivant le risque de devoir dire un prix allant au-delà de ce que vous pouvez investir.
Il convient tout de même de commencer par un prix rationnel, bien que plus bas. Autrement dit, la considération du marché local ainsi que la qualité du bien immobilier reste toujours essentiel. Ainsi, on ne risque pas de vexer le propriétaire et de garder la discussion confortable. Notons également que vous n’êtes pas forcément les seuls potentiels acheteurs à être intéressés par la maison, donc ne donnez pas au vendeur l’envie de se tourner immédiatement vers un autre acquéreur.
Faire une négociation sur les frais d’agence
Souvent négligés, les frais d’agence représentent entre 5 % et 8 % du prix du bien immobilier. À noter que contrairement à ce que certains pensent, ils sont négociables et le sont encore plus lorsque la maison ou l’appartement est en vente par le biais d’un mandat simple. Le fait que l’habitation soit annoncée dans différentes agences concurrentes offre également à l’acquéreur une grande chance de réussir sa négociation. L’agent immobilier a en effet le même intérêt que l’acheteur : faire progresser rapidement la vente en bénéficiant des avantages.
Pour procéder, il convient de prouver à l’agent immobilier sa motivation à acheter le bien, avant de lui faire décroître sa commission sur la vente.