Tout savoir sur le calcul de la mensualité d’un prêt immobilier
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5 avril 2023Les conditions pour accéder à la propriété en Suisse sont plus complexes. Il est à savoir que 60% de la population est locataire de leur maison. Comme le marché immobilier français, le marché suisse présente certaines spécificités.
Il se distingue principalement par le prix des biens qui est souvent très élevé, et ce, dans plusieurs cantons du pays. Découvrez quelques conseils utiles pour acheter une maison ou un appartement en Suisse.
Établir un budget
Cette première étape peut sembler évidente, cependant plusieurs personnes vont directement vers les annonces sans une idée précise de leur budget. Parcourir les offres sans au préalable définir un budget n’est pas la meilleure des méthodes. De ce fait, il faut déterminer :
- Un capital
- Les revenus du foyer
Pour ce faire, il existe des sites de simulation pour effectuer un comparatif. Il suffit d’y indiquer vos revenus, le capital disponible et les montants LPP ou loi sur la prévoyance professionnelle. Ensuite, il faut prendre rendez-vous avec les institutions les plus intéressantes, afin d’évaluer votre situation globale et de définir votre budget.
Déterminer avec précision le bien souhaité
Avant de se lancer dans les recherches, il faut définir vos besoins et vous demander ce que vous recherchez avec précision. Notez donc sur un papier :
- Les éléments indispensables
- Les aspects optionnels
- Ce que vous ne voulez pas
Il faut garder à l’esprit qu’un achat de bien immobilier doit être longuement réfléchi. En effet, il implique un endettement et en prendre conscience est essentiel. Il ne faut donc pas se presser et se projeter en se demandant si le bien correspond réellement à ce que vous souhaitiez.
Lorsque vous vous lancez dans une recherche aussi difficile que celle d’un bien, commencer avec un tas d’exigences est courant. Des exigences qui souvent diminuent au fil des annonces et des visites. La liste que vous avez établie au préalable vous permet de dénicher le juste milieu en amont et offre un énorme gain de temps.
Rechercher le bien
Une fois que le budget et la liste des critères sont établis, la prochaine étape est de rechercher le bien idéal. Diverses options s’offrent à vous :
- Contacter des agences immobilières
- Consulter des portails immobiliers
- Faire appel aux services de courtiers
- Visiter les sites de régies
- S’inscrire que des mailings listes
Il est à savoir que 95% des acquéreurs de biens immobiliers commencent aujourd’hui en ligne. En effet, les portails immobiliers comme Netimmo Suisse sont d’excellentes alternatives.
Certains sites proposent également des biens de gré à gré. Pour optimiser votre temps, vous avez la possibilité de créer des alertes automatiques en fonction de vos critères via ces sites.
Concernant le fait de recourir à un courtier, il est à noter que celui-ci vous représentera au moyen de commissions. En revanche, si vous contactez un promoteur ou un courtier vendant lui-même des biens immobiliers, les frais sont à la charge du vendeur. Dans certains cantons suisses, les frais sont partagés. En d’autres termes, méfiez-vous s’il vous réclame des indemnités.
Certaines agences immobilières proposent des visites virtuelles permettant de faciliter vos recherches. En effet, ces visites sont effectuées grâce à une caméra en mesure de prendre des photos à 360°. Ensuite, elles sont assemblées grâce à un logiciel spécifique.
Ainsi, vous pouvez donc visiter plusieurs biens dans leur intégralité, peu importe où vous êtes. Ce type de service permet de se faire une idée précise de l’appartement ou de la maison et d’économiser de l’argent et du temps sur les potentiels déplacements inutiles.
Effectuer des visites
Les visites sont une étape cruciale pour trouver le bien de vos rêves dont il faut faire preuve de discernement. En effet, il est très courant qu’une maison ou un appartement bien décoré avec de bonnes proportions et un emplacement de choix impressionnent sur les photos.
Une impression qui, parfois, ne se concrétise pas toujours pendant la visite. Inversement, un bien immobilier peut sembler idéal à tel point que vous voulez signer dans l’immédiat. Cependant, il faut garder l’œil et être prudent.
Durant une visite, il faut vérifier entre autres :
- Les murs, le plafond, les fenêtres
- La distribution, la clarté et l’exposition
- La production d’eau chaude, le système de chauffage, la cheminée
- La surface, le montant des charges, la disponibilité
- Le bruit
N’hésitez pas à poser des questions au courtier ou propriétaire. En tant qu’acquéreur, vos requêtes sont totalement légitimes. Il faut également penser à visiter les environs pour repérer et prendre conscience :
- Des transports publics
- Des écoles
- Des commerces
- Du voisinage
- De l’autoroute
- De la présence de lignes à haute tension
Si vous êtes séduit par le bien, vous pouvez demander une contre-visite à une heure différente. Le but est d’aimer le bien immobilier sous une autre exposition et de veiller à ce que l’ambiance générale soit bien celle que vous souhaitez.
Si la réalisation de travaux est envisagée, il faut penser à :
- Venir avec un spécialiste du bâtiment
- Informer un architecte de la visite virtuelle, afin d’évaluer les futurs coûts
Enfin, il faut prendre connaissance des « procès-verbaux de la vie de l’immeuble », qu’il est possible de demander au courtier ou notaire. Dans certains cas, un déclassement de la zone peut être planifié dans les prochaines années.
Il aura pour effet de générer une réduction du prix du foncier. Une potentielle réduction de la valeur du bien peut être un facteur déterminant concernant votre choix final.
Faire une offre et signer le compromis
Si vous pensez que le prix du bien affiché est trop élevé, vous pouvez faire une offre 5 à 10% moins chère. Vous devez garder en tête qu’il faut rester cohérent avec les spécificités du secteur et la tendance du marché. De ce fait, une offre trop basse risque de braquer le propriétaire et ce dernier peut refuser de vous vendre sa maison ou son appartement.
Si le vendeur impose un compromis de vente, vous devez vous assurer d’y faire mention d’une « condition suspensive ». En effet, dans le cas d’un refus du prêt hypothécaire de votre banque, elle permet de ne pas payer des pénalités.
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