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8 juin 2025Les orties, souvent considérées comme des mauvaises herbes, révèlent un potentiel méconnu en maraîchage. Placées sous les plants de tomates, elles agissent comme un engrais naturel et un biostimulant, stimulant la croissance et la résistance des plantes. Cette pratique, popularisée par des jardiniers urbains et des professionnels, s’appuie sur des principes biochimiques et écologiques. Décryptage d’une méthode qui révolutionne les techniques de culture.
Montrer le sommaire
- 1 Les bienfaits des orties pour les tomates
- 2 Comment appliquer cette technique en pratique
- 3 Ne laissez plus jamais vos plantes mourir
- 4 Les mécanismes scientifiques derrière cette méthode
- 5 Les limites et précautions à connaître
- 6 Devenez un expert en jardinage
- 7 L’avenir de cette pratique en agriculture durable
Les bienfaits des orties pour les tomates
Un engrais naturel riche en nutriments
Les orties fournissent des éléments minéraux essentiels aux tomates : soufre, cuivre et composés organiques. Leur teneur en soufre (SO3) favorise l’assimilation de l’azote, clé pour une photosynthèse optimale. Le cuivre, quant à lui, participe à la synthèse des protéines et à la production de chlorophylle, renforçant la structure des tiges et des feuilles.
Une répulsion naturelle des insectes
Les orties modifient le goût des plantes, rendant les tomates moins attractives pour les ravageurs comme les pucerons ou les mouches blanches. Cette action répulsive, combinée à une stimulation des défenses naturelles des plantes, réduit l’usage de pesticides.
Une amélioration de la santé du sol
En décomposant, les orties enrichissent le sol en microflore bénéfique, favorisant le développement des bactéries nitrifiantes. Cette action se traduit par une meilleure valorisation de l’azote et une augmentation de la fertilité des sols.
Comment appliquer cette technique en pratique
Préparation des orties
Les jardiniers recommandent d’utiliser des feuilles d’orties séchées ou compostées pour éviter les brûlures. Une alternative consiste à les faire macérer dans de l’eau pendant 48 heures, créant un purin liquide à verser au pied des plants.
Mise en œuvre lors du repiquage
- Préparer le trou : creuser un trou de 20 à 30 cm de profondeur.
- Ajouter les orties : déposer une poignée de feuilles au fond du trou.
- Planter la tomate : placer le plant en évitant de toucher les feuilles basses au sol.
- Arroser : recouvrir d’un mélange de terre et compost pour activer la décomposition.
Dosages et fréquence
Pour les cultures intensives, des produits comme ORTISTAR (mélange d’extrait d’ortie, de cuivre et de soufre) sont utilisés à raison de 0,5 litre/ha en maraîchage, appliqué tous les 10 à 15 jours.
Les mécanismes scientifiques derrière cette méthode
Le rôle du soufre dans le métabolisme végétal
Le soufre, présent à 3,36 % dans les formulations spécialisées, active les enzymes responsables de la fixation de l’azote. Cette action permet aux tomates d’absorber efficacement les nutriments du sol, même en conditions défavorables.
L’effet synergique du cuivre et de l’ortie
Le cuivre (3 % dans les produits biostimulants) intervient dans la synthèse des protéines et la formation des lignines, renforçant la structure des épis et des fruits. Associé à l’extrait d’ortie, il optimise la photosynthèse et la mise en réserve des glucides.
L’impact sur la microflore du sol
Les orties stimulent les bactéries nitrifiantes, accélérant la minéralisation des matières organiques. Cette action crée un cycle nutritif autonome, réduisant la dépendance aux engrais chimiques.
Les limites et précautions à connaître
Risques de surdosage
Une concentration excessive en orties peut brûler les racines des jeunes plants. Les experts conseillent de composter les feuilles avant utilisation pour neutraliser leur acidité.
Alternatives pour les petits espaces
En cas de manque de place, des extraits liquides d’ortie (comme ORTISTAR) offrent une solution concentrée. Leur usage doit respecter les dosages recommandés pour éviter un excès de cuivre ou de soufre.
L’avenir de cette pratique en agriculture durable
Une réponse aux enjeux climatiques
Face au réchauffement climatique, les méthodes basées sur les biostimulants naturels gagnent en popularité. Les orties, disponibles localement, réduisent l’empreinte carbone liée au transport des engrais synthétiques.
Des retours d’expérience encourageants
Sur les réseaux sociaux, des jardiniers partagent leurs réussites : meilleure résistance aux maladies, fructification plus précoce et augmentation du rendement. Ces témoignages illustrent l’efficacité de la méthode.
L’utilisation des orties sous les tomates s’impose comme une solution innovante et écologique pour les maraîchers. En combinant engrais naturel, protection biologique et amélioration du sol, cette technique répond aux défis actuels de l’agriculture. Qu’il s’agisse de cultures intensives ou de potagers urbains, les orties prouvent que les « mauvaises herbes » peuvent devenir des alliées précieuses.





