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9 mai 2025La période de mai marque un tournant crucial pour la culture des tomates, mais de nombreux jardiniers négligent des gestes simples qui pourraient améliorer significativement leur récolte. Selon les experts, 9 jardiniers sur 10 omettent une étape essentielle, souvent liée à l’entretien des plants ou à la gestion des conditions climatiques.
Montrer le sommaire
- 0.1 Oublier le désherbage systématique
- 0.2 Négliger l’aération de la serre
- 0.3 Ignorer la taille des gourmands
- 1 Les techniques d’entretien souvent négligées
- 2 L’impact des conditions climatiques
- 3 Ne laissez plus jamais vos plantes mourir
- 4 Les solutions pour optimiser la récolte
- 5 Les bonnes pratiques à adopter dès maintenant
- 6 Devenez un expert en jardinage
Oublier le désherbage systématique
Le désherbage est une pratique souvent négligée, pourtant indispensable pour éviter la concurrence entre les plantes. Les mauvaises herbes absorbent l’eau, les nutriments et la lumière, affaiblissant ainsi les tomates. En mai, où la végétation est particulièrement active, un désherbage régulier permet de :
- Maintenir un sol aéré pour favoriser la respiration racinaire.
- Prévenir les maladies en réduisant l’humidité au niveau des feuilles.
- Optimiser l’espace autour des plants, crucial pour une croissance équilibrée.
Négliger l’aération de la serre
L’aération est un facteur clé pour réguler la température et l’humidité dans les serres. En mai, les températures diurnes peuvent atteindre des pics stressants pour les plants, favorisant le développement de maladies comme le mildiou. Les jardiniers doivent :
- Ouvrir les volets aux heures les plus chaudes pour évacuer l’excès de chaleur.
- Utiliser des voiles d’ombrage sur les serres en polycarbonate ou tunnel pour filtrer les rayons directs.
- Surveiller les variations thermiques nocturnes, car un sol réchauffé par le jour peut rayonner de la chaleur la nuit, protégeant les plants des gelées tardives.
Ignorer la taille des gourmands
Les gourmands (petites pousses axillaires) sont souvent laissés en place par méconnaissance. Pourtant, leur suppression est cruciale pour :
- Canaliser l’énergie vers les fruits et les branches portantes.
- Réduire la densité foliaire, limitant ainsi les risques de maladies fongiques.
- Faciliter la circulation de l’air autour des plants, essentielle pour une photosynthèse optimale.
Les techniques d’entretien souvent négligées
L’entretien des tomates en mai nécessite des interventions précises pour maximiser leur productivité. Voici les méthodes les plus efficaces, trop souvent ignorées.
Le buttage des pieds
Le buttage consiste à ramener de la terre autour du collet des plants pour renforcer leur ancrage. Cette technique, simple mais efficace, permet de :
- Protéger les racines des variations de température.
- Augmenter la surface racinaire en stimulant la formation de nouvelles racines.
- Prévenir le dessèchement en maintenant un sol humide autour de la base des plants.
L’ajustement des apports en eau
L’arrosage doit être adapté aux conditions climatiques de mai. Les jardiniers doivent :
- Arroser tôt le matin pour éviter l’évaporation excessive.
- Privilégier un arrosage au pied pour limiter l’humidité foliaire.
- Surveiller l’humidité du sol en mai, où les précipitations peuvent être irrégulières.
L’utilisation de supports adaptés
Les tuteurs ou cages sont indispensables pour guider la croissance des tomates. En mai, où les plants se développent rapidement, un support bien conçu permet de :
- Éviter l’encombrement des allées de culture.
- Exposer les fruits à la lumière, réduisant les risques de pourriture.
- Faciliter la récolte en maintenant les fruits à portée de main.
L’impact des conditions climatiques

Le climat de mai influence directement la santé des tomates. Comprendre ces variations permet d’ajuster les pratiques culturales.
Les risques liés aux températures élevées
Les pics de chaleur en mai peuvent stresser les plants, surtout dans les serres. Les conséquences incluent :
- Une photosynthèse réduite en raison d’une fermeture des stomates.
- Un risque accru de brûlures foliaires sur les feuilles exposées au soleil.
- Un développement accéléré des maladies comme le mildiou, favorisé par l’humidité.
L’importance de l’ombrage
L’ombrage des serres est une solution efficace pour atténuer les effets du soleil. Les méthodes incluent :
- L’application d’un enduit blanc (chaux ou blanc de Meudon) sur les parois en verre.
- L’installation de voiles d’ombrage réglables pour contrôler l’intensité lumineuse.
- La plantation de couvre-sols autour des serres pour réfléchir les rayons.
Les aléas météorologiques
Les intempéries (orages, vents violents) peuvent endommager les plants. Les jardiniers doivent :
- Renforcer les supports pour éviter les cassures.
- Couvrir les plants en cas de gelées tardives, bien que ces dernières soient rares en mai.
- Surveiller les prévisions pour anticiper les périodes de sécheresse ou d’excès d’eau.
Les solutions pour optimiser la récolte
Améliorer la productivité des tomates en mai repose sur des ajustements précis. Voici les stratégies les plus efficaces.
La fertilisation ciblée
Les apports nutritifs doivent être adaptés à la phase de croissance. En mai, les tomates entrent dans une phase de fructification, nécessitant :
- Des engrais riches en potassium pour favoriser la formation des fruits.
- Des apports en magnésium pour prévenir le chlorose (jaunissement des feuilles).
- Un équilibre entre azote, phosphore et potassium pour une croissance harmonieuse.
La gestion des parasites
Les ravageurs (pucerons, aleurodes) prolifèrent en mai. Les méthodes de lutte incluent :
- L’utilisation de pièges adhésifs pour les insectes volants.
- L’application de neem ou de bouillie bordelaise pour prévenir les attaques.
- L’observation régulière des plants pour détecter les premiers signes d’infestation.
L’optimisation de la plantation
Le choix du moment pour planter les tomates sous serre influence la récolte. En mai, les plants peuvent être installés définitivement, mais il est crucial de :
- Privilégier les plants robustes avec un bon système racinaire.
- Surveiller les températures nocturnes pour éviter les chocs thermiques.
- Prévoir un espacement suffisant entre les plants pour une aération optimale.
Les bonnes pratiques à adopter dès maintenant

Agir rapidement en mai permet de corriger les erreurs passées et de préparer une récolte abondante. Voici les actions prioritaires.
Réaliser un audit des plants
Examiner chaque plant permet d’identifier les problèmes avant qu’ils ne s’aggravent. Les points à vérifier incluent :
- L’état des feuilles (présence de taches, jaunissement).
- La présence de gourmands à éliminer.
- L’ancrage des plants pour s’assurer qu’ils sont bien buttés.
Planifier les tâches hebdomadaires
Un calendrier structuré aide à ne rien oublier. En mai, les tâches essentielles sont :
- Taille des gourmands (1 à 2 fois par semaine).
- Aération matinale des serres.
- Contrôle des apports en eau selon les précipitations.
S’inspirer des méthodes lunaires
Les phases lunaires influencent les cycles de croissance des plantes. En mai, les jardiniers peuvent :
- Privilégier la phase descendante pour les travaux de taille.
- Éviter les semis pendant la pleine lune, période de croissance foliaire.
- Planter les tomates en phase montante pour stimuler la racine.
La réussite des tomates en mai dépend d’un ensemble de gestes précis, souvent négligés. En intégrant ces pratiques – taille des gourmands, aération régulière, buttage des plants – les jardiniers peuvent éviter les erreurs courantes et maximiser leur récolte. L’observation attentive des plants et l’adaptation aux conditions climatiques restent les clés d’une culture optimale.




